Presque le dernier jour

Publié le par Nico

On se lève à la même heure que les jours précédents pour ne pas perdre le petit déjeuné, puis on se prépare pour sortir. Il se tient, au coin de notre rue, la plus grande foire non couverte d'Amérique Latine (bien qu'il soit impossible de vérifier une telle chose). On y trouve tout et presque rien. Les femmes trouveront de quoi ruiner leur mari avec tous ses bijoux que l'on trouvera à tous les stands. Il y a des vêtements, de l'artisanat, des sacs, des tableaux, des chaussures, mais rien de très original. On aura plus ou moins réussi à parcourir ce kilomètre de foire avant sa fermeture en début d'après-midi, qui nous offre le temps, et l'immense plaisir de se rendre de nouveau, à ce fantastique congrès, que personne ne suit, et où les intervenants sont tous plus nuls les uns que les autres, à deux exceptions près. Aujourd'hui c'est déjà le dernier jour, ça se termine à 15h, 16h avec le retard. On est content, on a notre petit diplôme, mais moi c'est à la fête techno d'au revoir que je pense.

 

 

 

On a encore le temps de se rendre à la Praça do Papa (place du Pape) dans un quartier extrêment bourgeois et à la rue de l'Amande (Rua do Amendoïm) connu comme une curiosité de la ville. En effet, selon les dire, quand on coupe le moteur de la voiture, grâce au magnétisme du sol de cette rue, la voiture se met à avancer toute seule. Nous y allons à pied. Mais la ruelle de quartier est extrêmement fréquentée, par des gens de tous les coins. Et la pour beaucoup, la voiture refuse d'avancer. Les gens se demandent s'ils sont dans la bonne rue, s'ils s'arrêtent dans le bon endroit, mais rien n'y fait, l'expérience n'est pas concluante. Jusqu'au moment où un bus arrive. Il freine, coupe le moteur et...en quelques secondes commence à prendre de la vitesse comme s'il descendait une ruelle en pente. Après avoir assister à ce spectacle, beaucoup rentreront frustrés chez eux. Et nous, on riait, mais on riait. Bon, il s'avère qu'il n' y a aucun magnétisme et que la ruelle est effectivement légèrement en pente, chose que l'on ne peut pas vraiment constater à l’œil nu. Quel attrape-touristes!

 

Vers 21H, on se rend en taxi sur les hauteurs de Belo Horizonte, au Chalezinho (petit chalet, piqué du français comme beaucoup d'autres mots). Là, je me sens bien plus dans mon univers. La fête bat son plein, l'entrain coule autant que l'alcool dans les verres. Dernier jour oblige. Tout le monde rentre relativement tôt, à cause de la fatigue, et des cours que certains rattaqueront dès le lendemain.

 

Publié dans Brésil

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