Des jours sans... (Tem dias que não )
Comme on dit: il y a des jours avec et des jours sans. Hier je me suis aperçu que j'étais atteint du "Complexe de Cendrillon". Jusque là rien de grave, on n'en souffre pas, tout du moins en apparence.
Je savais que j'avais de nombreux points communs avec les femmes (j'entends par-là mise à part le même nombre de doigts de pieds...) mais de là à contracter une pathologie psychologique qui leur est propre... Il y a des fois où je me surprends encore.
Quoi qu'il en soit, ce matin je me suis réveillé avec la gueule de bois. En effet, je crois que je me suis saoulé de cette idée d'une fois encore devoir quitter un lieu qui me plait tant. C'est en me levant que j'ai amèrement constaté que j'étais rentré dans la dernière ligne droite avant mon départ. Ou plutôt mon retour. Je ne voulais ni me lever, ni parler à qui que ce soit. Je me sens comme un prisonnier dans le couloir de la mort, sans issue, sans espoir, impuissant.
Tout comme lui, il m'est difficile d'apprécier les choses, ces derniers moments que je vis ici.
A quoi bon demander à un tel condamné ce qu'il souhaite manger lors de son dernier repas ? Franchement, quoi que ce soit qui compose le menu, ça aura le même goût, un goût de carton, insipide. Certaines personnes me demandent ce qui me ferait plaisir, de faire, de manger... Sincèrement: RIEN! Ou bien peut être un petit bout de papier s'appelant Visa et m'autorisant à travailler dans ce pays. Mais la fin approche, la lumière est au bout du tunnel. Je flotte et rien ne peut m'arrêter. Ce n'est pas la mort qui m'attends, parce que dans mon tunnel je ne me sens pas paisible, je ne suis pas heureux de rejoindre cette lumière. Non, moi je regarde derrière moi. Tant de choses que je voulais faire, si peu que j'ai réalisé. Tant de choses que je voulais voir, si peu que j'ai goûté.
Conscient de graver les dernières lignes d'un chapitre de ma vie, il m'est un peu plus difficile de me lever chaque jour, parce que chaque jour n'est que plus amer.
2a feira 20 de Junho de 2005
Como a gente diz : tem dias que sim e tem dias que não. Ontem eu realizei que eu sofria do « Complexo de Cinderela ». Até agora, nada sério, não dói, pelo menos aparentemente. Eu sabia que eu tinha vários pontos comuns com as mulheres (além do numero de dedos no pé
) mas daqui a contratar uma patologia psicológica típica delas
As vezes ainda me surpreendo.
Contudo, hoje de manha eu acordei com ressaca. Eu acho que eu enjoei dessa idéia de, uma vez mais, ter que deixar um lugar que eu gosto tanto. Foi levantando que eu entendi amargosamente que eu tinha entrado na ultima reta antes de minha partida. Ou melhor, antes de minha volta. Eu queria nem levantar, nem falar com ninguém. Eu me sinto como um prisioneiro no corredor da morte, sem saída, sem esperança, impotente.
Como ele, é difícil aproveitar das coisas, estes últimos momentos que eu passo aqui. Ao que adianta perguntar a um tal condenado o que ele deseja comer durante sua ultima refeição ? Sinceramente, o quê que seja que componha o menu, terá o mesmo gosto, um gosto de papelão, insípido.
Algumas pessoas me perguntam o que me agradaria, que seja de fazer ou de comer
Francamente : NADA ! Ou talvez um pedacinho de papel se chamando Visto e me permitindo trabalhar neste país. Mas o fim esta chagando, a luz esta no fim do túnel. Eu flutuo e nada pode me parar. Não é a morte que me espera, porque no meu túnel eu não me sinto sossegado, não estou feliz de ir para essa luz. Não, eu olho atrás. Tantas coisas que eu queria fazer, tão poucas que eu fiz. Tantas coisas que eu queria ver, tão poucas que eu provei.
Consciente de gravar as ultimas linhas de um capitulo de minha vida, é cada dia mais difícil de levantar, porque cada dia é mais amargo.