Des jours sans... (Tem dias que não…)

Publié le par Nicolas

Comme on dit: il y a des jours avec et des jours sans. Hier je me suis aperçu que j'étais atteint du "Complexe de Cendrillon".  Jusque là rien de grave, on n'en souffre pas, tout du moins en apparence.

 Je savais que j'avais de nombreux points communs avec les femmes (j'entends par-là mise à part le même nombre de doigts de pieds...) mais de là à contracter une pathologie psychologique qui leur est propre... Il y a des fois où je me surprends encore.  

Quoi qu'il en soit, ce matin je me suis réveillé avec la gueule de bois. En effet, je crois que je me suis saoulé de cette idée d'une fois encore devoir quitter un lieu qui me plait tant. C'est en me levant que j'ai amèrement constaté que j'étais rentré dans la dernière ligne droite avant mon départ. Ou plutôt mon retour. Je ne voulais ni me lever, ni parler à qui que ce soit. Je me sens comme un prisonnier dans le couloir de la mort, sans issue, sans espoir, impuissant.

 

Tout comme lui, il m'est difficile d'apprécier les choses, ces derniers moments que je vis ici.

A quoi bon demander à un tel condamné ce qu'il souhaite manger lors de son dernier repas ? Franchement, quoi que ce soit qui compose le menu, ça aura le même goût, un goût de carton, insipide. Certaines personnes me demandent ce qui me ferait plaisir, de faire, de manger... Sincèrement: RIEN! Ou bien peut être un petit bout de papier s'appelant Visa et m'autorisant à travailler dans ce pays. Mais la fin approche, la lumière est au bout du tunnel. Je flotte et rien ne peut m'arrêter. Ce n'est pas la mort qui m'attends, parce que dans mon tunnel je ne me sens pas paisible, je ne suis pas heureux de rejoindre cette lumière. Non, moi je regarde derrière moi. Tant de choses que je voulais faire, si peu que j'ai réalisé. Tant de choses que je voulais voir, si peu que j'ai goûté.

Conscient de graver les dernières lignes d'un chapitre de ma vie, il m'est un peu plus difficile de me lever chaque jour, parce que chaque jour n'est que plus amer.

 

 

 

 

2a feira 20 de Junho de 2005

Como a gente diz : tem dias que sim e tem dias que não. Ontem eu realizei que eu sofria do « Complexo de Cinderela ». Até agora, nada sério, não dói, pelo menos aparentemente. Eu sabia que eu tinha vários pontos comuns com as mulheres (além do numero de dedos no pé…) mas daqui a contratar uma patologia psicológica típica delas… As vezes ainda me surpreendo.

Contudo, hoje de manha eu acordei com ressaca. Eu acho que eu enjoei dessa idéia de, uma vez mais, ter que deixar um lugar que eu gosto tanto. Foi levantando que eu entendi amargosamente que eu tinha entrado na ultima reta antes de minha partida. Ou melhor, antes de minha volta. Eu queria nem levantar, nem falar com ninguém. Eu me sinto como um prisioneiro no corredor da morte, sem saída, sem esperança, impotente.

Como ele, é difícil aproveitar das coisas, estes últimos momentos que eu passo aqui. Ao que adianta perguntar a um tal condenado o que ele deseja comer durante sua ultima refeição ? Sinceramente, o quê que seja que componha o menu, terá o mesmo gosto, um gosto de papelão, insípido.

Algumas pessoas me perguntam o que me agradaria, que seja de fazer ou de comer…Francamente : NADA ! Ou talvez um pedacinho de papel se chamando Visto e me permitindo trabalhar neste país. Mas o fim esta chagando, a luz esta no fim do túnel. Eu flutuo e nada pode me parar. Não é a morte que me espera, porque no meu túnel eu não me sinto sossegado, não estou feliz de ir para essa luz. Não, eu olho atrás. Tantas coisas que eu queria fazer, tão poucas que eu fiz. Tantas coisas que eu queria ver, tão poucas que eu provei.

Consciente de gravar as ultimas linhas de um capitulo de minha vida, é cada dia mais difícil de levantar, porque cada dia é mais amargo.

 

Publié dans Divers

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R
Courage moussaillon !<br /> <br /> Je suis conscient que je t'ai pas bcp écris depuis (tres) longtemps, et que je suis inexcusable (mielle pardons qd même). Mais je voulais te dire que je t'ai pas oublié et que ca me fera tres plaisir de te revoir (si tu es toujours d'accord).<br /> En tout cas, ca m'étonnerai que le Nico que j'ai connu ne relève pas la tête !<br /> Je suis sur que tu reviendra et que tu pourras denouveau vivre tes rêves !<br /> En attendant ! Courage !<br /> <br /> PS : je voulais aussi te dire merci car, depuis que j'ai recupéré l'adresse ton blog, je suis sur le c... Les photos sont magnifiques, les récits captivants et tes aventures extraordinaires. En un mot : Tu me fais réver !
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J
Oh ca m'a fait de la peine de lire ca.<br /> Malgré tout tu sais il y a des gens qui t'attendent ici. A l'heure qu'il est je ne sais toujours pas quel jour tu rentre et ca me rend triste alors...Ne deprime pas trop, tu y retournerais peut etre un jour...En attendant, ne m'oublies pas MOI<br /> Gros bisous
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B
Ca m'a tout retourne ce que tu ecris... et tant rapelle mes derniers jours en Irlande ou j'ai passe 10mois de folies. Pour ma part, je ne suis pas tombe amoureux du pays, mais je suis tombe amoureux de toutes ces personnes qui ont partagees cette experience avec moi...<br /> J'espere que tu pourras retourne au bresil... y faire ta vie... peut-etre avec la jolie demoiselle qui a ecris juste avant moi qui sait...<br /> Un bacio di Roma al migliore ragazzo di Brasile
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C
Poxa gatinho lindo, Vc foi profundo mesmo... De verdade me deixou mais triste do que eu já tava... Seu textinho começa tão legal, eu até rir.. e vc prepara o final tão tragico que acaba em lagrimas... O pior é q eu sinto o q vc tá passando e eu realmente qro ajudar, juro q no q eu puder me diga q eu faço... Eu n vou escrevero q eu sinto pq n te interessa (brincadeira), n qro ver vc cada dia mais triste... pense q uma nova vida começa, q tudo q vc n fez vai tera oportunidade no momento certo e eu vou ajudar sempre... de verdade, conte comigo.. Só qro seu bem e vc sabe disso!!! Fique em paz meu anjo.!! Bjundas!!!
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